Santos- le marseillais

Le supporteur de l'Olympique de Marseille Santos Mirasierra, condamné vendredi à trois ans et demi de prison à Madrid, a bénéficié mardi d'une mesure de remise en liberté sous caution, a-t-on appris de source judiciaire.

La juge chargée du dossier a ordonné sa remise en liberté moyennant une caution de 6000 euros, a déclaré à l'AFP une source de l'Audience provinciale de Madrid.

Mardi en milieu d'après-midi, Mirasierra était toujours en prison à environ 80 km à l'est de Madrid, dans l'attente du paiement via son avocat de la caution lui permettant de sortir, a-t-on précisé de même source.

Cet avocat, Me Erlantz Ibarrondo, avait indiqué dans la matinée avoir un appel contre la condamnation de son client, et une demande de remise en liberté.

Il n'a pu être joint mardi après-midi pour confirmer les démarches en cours. Il n'a pas non plus été possible de savoir si la décision du tribunal autorisait Santos à quitter le territoire espagnol et à rentrer à Marseille. La décision complète de la juge devrait être publiée sous peu.

Santos Mirasierra, détenu depuis plus de deux mois, avait été condamné vendredi pour avoir jeté une chaise sur un policier en marge du match aller de Ligue des champions entre l'Atletico Madrid et l'OM le 1er octobre au stade Vicente Calderon.

Sa remise en liberté intervient à quelques heures du match retour au Stade Vélodrome, qui s'annonçait sous haute tension.

L'équipe espagnole est arrivée mardi en milieu de journée à Marseille sans incident, accompagnée d'importantes mesures de sécurité.

La liberté provisoire accordée à Santos Mirasierra a été accueillie avec beaucoup de soulagement du côté de Marseille. Ce n'est pas encore la libération pure et simple que réclamait son avocat espagnol, mais au moins la justice espagnole a-t-elle fait un premier pas. Alors que l'OM se prépare à recevoir l'Atletico Madrid dans une rencontre placée à haut risque, le directeur sportif du club phocéen, José Anigo, a fait part de sa satisfaction. «Ça me paraît tellement normal, nous a-t-il confié lorsque nous l'avons joint au téléphone. La sanction était tellement injuste que la sagesse et la raison l'ont finalement emporté. Peut-être que les Espagnols ont compris qu'ils ne pouvaient pas mettre en prison quelqu'un qui n'a rien fait».

Santos Mirasierra avait été condamné à trois ans et demi de prison ferme pour trouble à l'ordre public lors du match aller disputé à Madrid entre les Marseillais et les Rojiblancos, le 1er octobre dernier. Il a été remis en liberté ce mardi moyennant une caution de 6000 euros. Alors que les Ultras marseillais, groupe de supporters auquel il appartient, avaient initialement prévu de se réunir devant le Vélodrome afin de protester contre le premier jugement, ils ont fait savoir qu'ils rentreraient finalement dans le stade pour «fêter» cette nouvelle et «rendre également tout ce que l'on a reçu comme soutien».

«C'est un moment de joie et de grand soulagement. C'est la fin d'une grande épreuve, montrant que le combat n'était pas vain, a déclaré à l'AFP l'un des porte-parole des Ultras, Christophe Maurras. Il y a longtemps que nous n'avons pas été aussi heureux». José Anigo a, lui, réitéré l'appel au calme lancé depuis quelques jours par Pape Diouf et Erik Gerets. «On souhaitait déjà que tout se passe bien lorsque tout allait mal. Maintenant qu'on se trouve dans un moment moins douloureux, c'est évident que ça reste le voeu du club». Mille policiers sont mobilisés pour cette rencontre. Les supporters de l'Atletico n'ont pas effectué le déplacement. - E. T.

L'Olympique de Marseille va affréter un avion spécial pour ramener Santos Mirasierra en France. Avant le match OM-Atletico Madrid au Stade Vélodrome, mardi soir, le président marseillais Pape Diouf a annoncé «qu'un avion spécial affrété par l'OM serait à Madrid, mercredi, pour ramener Santos Mirasierra en France». Le supporter de l'OM, condamné à trois et demi de prison vendredi dernier à Madrid, a été remis en liberté sous caution mardi après-midi et doit sortir de prison dans la journée de mercredi.

«C'est une première victoire car il faut attendre l'issue définitive de l'affaire pour crier victoire», a a ajouté Pape Diouf, «aujourd'hui nous sommes tous soulagés car Santos va enfin retrouver sa liberté. Plus de deux mois d'incarcération sans justification, c'est long». «Cette affaire a concerné toute la famille olympienne», a poursuivi le président de l'OM, «les supporters se sont tous mobilisés pour faire en sorte que Santos puisse être libéré». «On va continuer à se battre parce qu'il est innocent», a déclaré sur OMtv la soeur de Santos, Lucile, tandis que la compagne du supporter Séverine, qui a eu Santos Mirasierra au téléphone, a assuré qu'«il est très impatient de venir et de revoir tout le monde».

Santos Mirasierra est sorti de prison

Après 70 jours de détention, Santos Mirasierra a été libéré sous contrôle judiciaire à 19h10 mercredi, et devait rentrer en France dans la soirée à bord d'un avion spécialement affrété par l'OM. Le supporter marseillais, qui a bénéficié mardi d'une remise en liberté sous caution, a été accueilli par sa famille, son avocat et la consule de France Martine Gambard-Trebucien. De très nombreux journalistes se pressaient également à la porte de la prison Estremeria, à 80 km de Madrid.

Un problème administratif a retardé sa libération de quelques heures. Si la caution de 6000 euros décidée par la juge de Madrid a été réglée dans la matinée, les papiers nécessaires à la levée d'écrou ne sont arrivés à la prison qu'en fin d'après-midi. La famille, arrivée à la mi-journée en Espagne, est ressortie une première fois du bâtiment pénitenciaire sans le supporter. Le taxi du fonctionnaire du tribunal chargé d'apporter les papiers est enfin arrivé peu après 18h00.

Interpellé le 1er octobre après une bousculade avec la police dans les travées du stade Vicente-Calderon avant le coup d'envoi d'Atletico Madrid-OM, Santos Mirasierra a été condamné vendredi dernier à trois ans et demi de prison pour troubles à l'ordre public et lésions. Le tribunal de Madrid a ensuite décidé d'une remise en liberté sous caution. La date de son procès en appel n'est pas encore fixée. Selon une source juduciaire espagnole citée mercredi par L'Equipe, c'est plus «une question de mois» que de semaines.

voila des photo en live de Marseille

saye c'est fait , santos a enfin ete libere et sont retour a ete trionphale

source

Mauvaises nouvelles pour Santos...
le 04/02/2009


Santos Mirasierra, le supporter de l'OM arrêté lors de la rencontre Atletico Madrid - Marseille le 1er octobre 2008, pourrait retourner en prison, indique le site de La Provence. Condamné à trois ans et demi de prison ferme et libéré sous caution le 10 décembre dernier, Santos a vu son recours rejeté par l'audience provinciale de Madrid mercredi après-midi. « Je le prends assez mal », a déclaré le supporter olympien au quotidien. « Aujourd'hui, je ne m'imagine pas repartir en Espagne. Je vis en suspens ». Celui qui a défrayé la chronique du côté de la Canebière a vingt jours pour déposer un dernier recours. Si celui-ci est rejeté, Santos Mirasierra purgera alors sa peine de prison en Espagne.

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Libéré sous caution en décembre en attendant que son sort soit statué, Santos Mirasierra n'en a pas fini avec la justice espagnole.

Déjà, il faut savoir qu'il n'a jamais été question d'un procès en appel comme cela avait été dit suite à sa libération provisoire. L'avocat du supporter marseillais Me Ibarrondo a donc dans la logique des choses déposé un recours, le 21 janvier dernier, pour qu’une enquête soit ouverte afin de démontrer que Santos n'était bel et bien pas fautif des faits qui lui sont reprochés.

La réponse n'a pas tardé : mardi, le recours a été rejeté, l'enquête ayant déterminé que la décision de la justice espagnole était conforme, confirmant ainsi la sanction de 3 ans et demi ferme. L'avocat de Santos a désormais 20 jours pour déposer un ultime appel. Si celui-ci est également rejeté, l'affaire sera classée puisqu'il n'y aura plus de recours possibles en Espagne. Santos serait alors définitivement condamné à trois ans et demi de prison ferme.

Une peine qu'il pourrait effectuer en France, l'ambassade de France s'étant engagée à obtenir cette demande en cas de condamnation. La famille de Santos envisagerait alors de demander une grâce présidentielle. Mais nous n’en sommes pas encore là...