Commandos 1984 (marseille)

Tout ce qui concerne les commandos marseillais

et si on fait comme eux
surtout qu'on a autant d'arrétés ces jours si

Commando Ultras 84

1984
Local : 180, Boulevard Rabatau - 13010 Marseille
Tél. : 04 91 80 40 25
Siège : 46, Boulevard Michelet - 13008 Marseille
Tél. : 04.91.77.15.26

vOir www.ultras-marseille.com


Virage : Sud (Chevalier Roze)
Abonnés : 5000
Président : Marc Hodoul
Courrier : commando84@gmail.com
Capo : Christophe
Sections : Arles, Lavera, Saint-Chamas, Avignon, Pertuis, Beaucaire, Cote D’azur, Clermont-Ferrand, Isère, Haute-Savoie, Suisse, Aquitaine, Pyrénées, Angers, Charente-Maritime, Vendée, Bretagne, Bar-Le-Duc, Chaumont, Montbéliard, Rouen, Saint Lubin, Oise, Somme.[b]

merci Patron pour ces infos
mais je suis désolé le lien du site ne marche pas ou quoi?? :whistling:

La colère des ultras

mardi 29 avril 2008, par Amaury Boucheteil
La dissolution des Boulogne Boys a provoqué une vague de mécontentement et d’indignation dans le milieu Ultra des supporters français. La colère est telle que même les Commandos Ultra 84 de Marseille ont déployé une banderole de soutien au groupe Parisien ! Radioscopie d’un malaise.

« La banderole qui dérange ». C’est ainsi que l’Equipe a titré une brève manchette pour exprimer son incompréhension devant le soutien apporté au Boulogne Boys par le Commando Ultra 1984 de l’OM. Selon le quotidien, le groupe Marseillais apporterait une sorte de caution morale à la banderole insultante envers les gens du Nord déployée au Stade France. La Provence, elle aussi, s’est émue de ce message qu’elle juge pour le moins ambigü et inopportun. Pourtant, le raccourci fait par la presse est quelque peu simpliste et dénote surtout une grave méconnaissance des tribunes françaises.

Devant le manque de discernement des médias, les Ultras Marseillais ont d’ailleurs dû se fendre d’un communiqué visant à expliquer leur geste. A l’évidence, ce n’était pas un message de soutien à la fameuse banderole de la coupe de la Ligue (que les Marseillais condamnent), ni aux collusions racistes d’une minorité des Boulogne Boys. Non, leur acte exprime une vive inquiétude : la répression croissante qui touche les Ultras, accusés (à tort ?) d’être les responsables de tous les maux des stades français. La dissolution d’une des plus vielles associations de supporters en France marque en effet un tournant dans la politique de sanction des associations de supporters.
Le message galvaudé du CU84

Dès lors, pour le Commando Ultra, il s’agit de pouvoir continuer à faire vivre les tribunes et à résister à un football à l’anglaise (stades trop chers pour les classes moyennes et places assises partout). D’ailleurs, pour couper court à toute ambigüité, les Marseillais rappellent « que nous sommes et serons toujours rivaux du PSG et de ses supporters. Nous voulons justement pouvoir continuer à les taquiner, et leur exhiber des phrases et autres messages à prendre au 25ème degré, sans risquer la dissolution arbitraire de notre association ». D’une manière générale, l’inquiétude commence sérieusement à poindre dans tous les groupes de supporters. Ainsi, outre le CU 84 (les autres associations de supporters de l’OM n’ont pas souhaité s’associer à l’opération et certaines la condamnent même), les Niçois de la BSN (Brigade Sud Nice qui possède de vrais liens avec les Boulogne Boys) et les Strasbourgeois (UB 90), les Auxerrois et les Valenciennois ont eux aussi manifesté leur soutien aux Boulogne Boys (et à la Faction Metz, elle aussi dissoute). La crainte de voir les mouvements de dissolution s’accélérer est donc réelle. Déjà le combat des fumigènes avait passablement agacé les tenanciers des tribunes devant le manque de dialogue de la Ligue, mais là, il s’agit d’une lutte pour leur survie.
Un peu d’amour ?

En effet, ces associations sont devenues des partenaires encombrants pour les clubs à l’heure du football aseptisé et de la concurrence (au moins sur le terrain de l’image) des valeurs du rugby. Souvent brocardées par la presse, elles n’en restent pas moins de vrais moteurs d’ambiance dans les stades et surtout de vrais contrepouvoirs pour les clubs. Pourtant, que veulent vraiment les Ultras ? Le pouvoir ? Un peu, sûrement, mais ils savent aussi que tel n’est pas leur rôle. De la violence ? A l’évidence non car ceux qui en veulent vraiment évitent d’être affiliés à une association qui, par définition, est fortement exposée. Alors quoi ? En caricaturant un peu, on dirait un peu d’amour mais on choisira plus le mot considération. Organisateur de déplacement, de spectacles dans les stades, véritable douzième homme dans certains stades (Lens, Saint-Etienne, Marseille, Paris…), les Ultras sont de plus en plus déconsidérés et subissent de plein fouet l’amalgame qui est fait avec les hooligans. Un peu de considération c’est quoi ? La moindre des choses serait déjà que les joueurs saluent systématiquement le public mais aussi que les responsables du football soient plus reconnaissants envers leur rôle d’animateur tout en relevant certaines de leurs propositions à l’occasion.

Le chemin parait long et implique aussi de la part des Ultras un changement de ton sur certains sujets comme le soutien indéfectible aux Interdits de Stade (IDS dans le jargon). Si on peut facilement comprendre la sympathie des ultras vis-à-vis des interdits pour cause de fumigènes, celle affichée à ceux condamnés pour violence interpelle davantage. De même, un certain nombre d’actions visant à sensibiliser le public sur leur rôle seraient assurément les bienvenues (moins d’insultes ou de sifflets par exemple ferait gagner les Ultras en respectabilité). De même, une des tares des Ultras est de se considérer toujours comme incompris et de se vouloir toujours à contrecourant des « biens pensants » ce qui finit par donner d’eux une image de mal pensants.

Bref, donner une autre image d’eux afin d’échapper à la caricature fatale du hooligan…

Pour info, voici le communiqué du Commando Ultra 84 qui est un droit de réponse à un article paru dans La Provence

*En vertu des dispositions de l’article 13 de la loi du 20 juillet 1881, nous vous prions de vouloir trouver ci joint notre droit de réponse à l’article paru ce jour dans votre édition quotidienne de la Provence. D’une part, votre article n’évoque que partiellement la phrase exhibée ce dimanche 20 avril au stade vélodrome. Le texte complet était en effet « « Liberté pour les boys. La passion ne se dissout pas ». D‘autre part, cette banderole n’est pas un soutien aux extrémistes parisiens du Kop de Boulogne (qui se réclament indépendants de toute association) mais au groupe Ultra , les Boulogne Boys, apolitique et fondé en 1985. Par ce geste, l’association des Ultras Marseille a voulu marquer son inquiétude devant la première dissolution d’une association de supporters en France, dissolution prononcée notamment pour une banderole jugée douteuse par tous. Aujourd’hui, la question se pose : à qui le tour ? En effet, nous, Ultras, subissons de plus en plus de répression : pour un fumigène, une phrase, un drapeau trop grand… Les Ultras, paria du foot français moderne, se retrouvent interdits de stade (donc privé de liberté) et la situation empire de jour en jour. Ce n’est pas parce que cela ne touche pas (pour l’instant…) Marseille qu’il ne faut pas se sentir concerné. L’avenir du mouvement ultra se joue en ce moment et si nous voulons que nos enfants puissent à leur tour se regrouper derrière une bâche Ultras, agiter un drapeau et animer une tribune, cette solidarité est nécessaire, quel que soit le groupe sanctionné et quel que soit le club qu’il supporte. Vous noterez que notre combat pour la liberté n’est pas sans limite et que nous ne cautionnons pas tous les actes commis preuve en est notre silence suite au décès de Julien Q. lors d’incidents contre le club israélien de Tel-Aviv, compte tenu du manque d’informations précises sur les faits. Nous sommes et serons toujours rivaux du PSG et de ses supporters. Nous voulons justement pouvoir continuer à les taquiner, et leur exhiber des phrases et autres messages à prendre au 25ème degré, sans risquer la dissolution arbitraire de notre association. Nous sommes et serons pour toujours ouvertement contre toute forme de racisme contre lequel nous luttons au quotidien dans notre association. Si nous ne nous battons pas tous ensemble, les stades seront bientôt tous assis, sans groupe de supporters et le prix des places empêchera les moins aisés d’assister aux rencontres (notamment en famille). C’est de ce football-là dont Mr Aulas et compagnie rêvent en vantant haut et fort l’exemple anglais… Nous sommes ouverts à toute discussion pour exprimer nos différents avis. Pour conclure, le message sorti contre le LOSC représente l’avis de la plupart des gens qui font vivre au quotidien notre association et qui permettent au plus grand nombre de profiter au stade d’un spectacle loué des médias. Il est sûrement plus facile de critiquer que de proposer. Liberté pour les Ultras, la passion ne se dissout pas. Pour que l’histoire continue… Ultras Marseille

merci sfaxiano mais je crois que le mvt a commencé en amerique latine. ( a verifier ) :bjr:

merci sfaxiano poue cet article qui nous définit le mouvement ultras d A jusqu'à Z
tu sais il m ' a fallu un quart d'heur pour finir sa lecture :lol:

k-led_donga a écrit:

merci sfaxiano mais je crois que le mvt a commencé en amerique latine. ( a verifier ) :bjr:

oui au brésil dans les années 40 sa s'appellait torcida à l'époque.

merci sfaxiano pour cet articl!!

Citation :

De graves incidents dus à simple une banderole…

Avant le coup d’envoi du match des heurts ont éclaté dans la zone visiteurs du stade Vicente Calderon. En « cause », la bâche des Ultras. Celle du groupe, avec la tête de mort. Celle qui a fait tous les stades d’Europe depuis 1984. « La police est venue l’enlever. Il n’y a eu aucun dialogue, aucune écoute. Je suis écoeuré. En trois minutes c’est tout un travail de préparation qui est fichu en l’air », expliquait Guy Cazadamont (directeur de l’organisation et de la sécurité). Une intervention d’une incroyable violence. Les coups de matraque se sont succédés, touchant supporters et stadiers marseillais. Plusieurs blessés sont à déplorer. Touché à la tête, Pierre, un membre du CU84, fera même le voyage du retour avec la délégation du club. Il lui sera posé plusieurs points de suture au crâne, alors que son pantalon était maculé de sang, ses lunettes brisées, et qu’il avait plusieurs marques de coups. Egalement blessé, un stadier sera également dans l’avion. Lui aussi pour recevoir des soins à Marseille.
« On dénombre au moins 4-5 blessés. Cela aurait pu dégénérer plus encore », signalait Guy Cazadamont. « Heureusement deux policiers français ont eu un rôle important ».
Pape Diouf, José Anigo et Julien Fournier (dir. Administratif) se sont rendus immédiatement dans la tribune, pour eux aussi permettre que la situation se calme. Ce qui fut fait, peu avant le début de la rencontre.

http://www.om.net/fr/Saison/101003/Actualites/36996/_b_De_graves_incidents_dus_a_simple_une_banderole_b

chlazzou !?!!

Ouh là, ça va dégénerer à Marseille, ça c'est clair !

Avant le coup d’envoi du match des heurts ont éclaté dans la zone visiteurs du stade Vicente Calderon. En « cause » ? Une banderole, sans la moindre insulte ni provocation. Puisqu'il s'agit de la bâche des Ultras. Celle du groupe. Celle qui a fait tous les stades d’Europe depuis 1984. La tête de mort, qui l'orne depuis toujours aurait déplu. « La police est venue l’enlever. Il n’y a eu aucun dialogue, aucune écoute. Je suis écoeuré. En trois minutes c’est tout un travail de préparation qui est fichu en l’air », expliquait Guy Cazadamont (directeur de l’organisation et de la sécurité). Une charge des forces de l'ordre d’une incroyable violence. Les coups de matraque se sont succédés, touchant supporters et stadiers marseillais. Plusieurs blessés sont à déplorer. Touché à la tête, Pierre, un membre du CU84, fera même le voyage du retour avec la délégation du club. Il lui sera posé plusieurs points de suture au crâne, alors que son pantalon était maculé de sang, ses lunettes brisées, et qu’il avait plusieurs marques de coups. Egalement blessé, un stadier sera dans l’avion. Lui aussi pour recevoir des soins à Marseille.
« On dénombre au moins 4-5 blessés. Cela aurait pu dégénérer plus encore », signalait Guy Cazadamont. « Heureusement deux policiers français ont eu un rôle important ».
Pape Diouf, José Anigo et Julien Fournier (dir. Administratif) se sont rendus immédiatement dans la tribune, pour eux aussi permettre que la situation se calme. Ce qui fut fait, peu avant le début de la rencontre.
Malheureusement, on apprendra plus tard dans la nuit qu'une nouvelle échauffourée du même acabit a éclaté bien après le match, alors que les supporters marseillais attendaient pour quitter le stade dans leurs bus.
"C'est une soirée cauchemardesque", déclarera Pape Diouf avant l'embarquement pour Marseille. D'autant qu'en sus des incidents, des actes racistes d'une frange du public madrilène auront été à déplore.

source:om.net

borjoulia comme dit tenin , la haine est plus forte que la repression, haha ma7leha fehom